L’Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ), la plus grande université publique du Burkina Faso, s’attaque de front au problème du retard académique qui gangrène le système depuis plusieurs années. Pour résorber ce fléau, l’institution a pris des mesures radicales : pas de vacances cette année, et une année académique prolongée jusqu’à septembre 2024.
Objectifs : rattraper le temps perdu et préparer la rentrée prochaine
Cette décision découle d’une série de concertations entre l’administration et la communauté universitaire. L’objectif principal est de rattraper le retard accumulé dans certaines filières et de permettre aux nouvelles promotions de faire leur rentrée dès octobre 2024.
Des mesures concrètes pour un retour à la normale
Pour mener à bien cette initiative, l’UJKZ a mis en place plusieurs actions :
- Prolongation des cours jusqu’en septembre 2024 : les étudiants continueront à suivre les cours pendant les mois habituellement consacrés aux vacances.
- Mise en place de jurys de correction : l’objectif est d’accélérer la délibération des résultats, souvent source de retard dans le processus pédagogique.
- Continuité des services du Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) : restaurants universitaires, bus, cités universitaires, infirmerie… tous les services essentiels resteront fonctionnels pendant cette période prolongée de cours.
- Partenariats avec des institutions extérieures : des conventions ont été signées avec des structures comme l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM) et le Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour mettre à disposition des salles de cours supplémentaires.
Un phénomène complexe aux causes multiples
Le retard académique à l’UJKZ est un problème multifactoriel. Parmi les causes évoquées, l’Union Générale des Étudiants du Burkina Faso (UGEB) pointe notamment du doigt l’instauration du système Licence-Master-Doctorat (LMD).
Vers une reprise sereine des cours et une année universitaire apaisée
L’UJKZ espère que ces mesures audacieuses permettront de résorber le retard académique, de normaliser le calendrier universitaire et d’offrir aux étudiants un cursus plus fluide et serein. L’année académique 2024-2025 devrait ainsi pouvoir débuter dans de meilleures conditions, pour le plus grand bénéfice de tous les acteurs de l’enseignement supérieur burkinabè.
J’espère que ces informations vous ont été utiles. N’hésitez pas à me contacter si vous avez d’autres questions.
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