Le ministre Adama Coulibaly a affirmé avec assurance que la dette ivoirienne fait l’objet d’une excellente gestion et régulation, en présentant le 14ème rapport de la Banque mondiale sur l’économie ivoirienne. Ce rapport, intitulé « Vers une économie durable : stratégies de financement de la Côte d’Ivoire face au changement climatique », affirme que la dette ivoirienne reste à un niveau gérable et raisonnable.
En 2023, le montant global de la dette publique de la Côte d’Ivoire équivaut à 59,1% du PIB du pays, légèrement supérieur aux 58,1% enregistrés en 2022. La dette extérieure représente 36,9% du PIB, tandis que la dette intérieure représente 22,2%. De plus, les entreprises publiques ont une dette qui s’élève à 2,0% du PIB, dont 1,3% sont garantis par l’État.
Sur la base de ces statistiques, on peut conclure que la dette de la Côte d’Ivoire reste inférieure au seuil fixé par l’UEMOA de 70% du PIB.
En outre, le ministre Coulibaly a souligné l’engagement du gouvernement ivoirien en faveur d’une stratégie rigoureuse de gestion de la dette, qui s’est traduite ces derniers temps par une réduction notable du ratio dette/PIB.
Même si la situation actuelle semble favorable, le gouvernement ivoirien reste conscient des obstacles liés au changement climatique et à la vulnérabilité économique.
Pour résister à ces chocs, l’économie ivoirienne doit entreprendre des réformes structurelles, comme le souligne le récent rapport publié par la Banque mondiale.
Afin d’atteindre son objectif de réduire la pauvreté à 20% d’ici 2030, le gouvernement ivoirien se consacre pleinement à la mise en œuvre de ces réformes.
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