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Le paludisme en Côte d’Ivoire : une situation préoccupante mais des progrès encourageants

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Le paludisme en Côte d’Ivoire : une situation préoccupante mais des progrès encourageants

Un contexte alarmant

En Côte d’Ivoire, le paludisme demeure un problème de santé publique majeur, avec un lourd tribut payé chaque jour : quatre décès, dont trois enfants de moins de 5 ans. Ces chiffres, bien que tragiques, reflètent une légère amélioration par rapport aux années précédentes. En effet, en 2020, le nombre de décès dus au paludisme était de 1316.

Ces statistiques s’inscrivent dans un contexte global préoccupant :

  • En 2022, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estimait le nombre de cas de paludisme à 249 millions et le nombre de décès à 608 000 dans 85 pays.
  • Les enfants de moins de cinq ans sont particulièrement vulnérables, représentant environ 80 % des décès dus au paludisme en Afrique.

Vers une éradication d’ici 2030 : un objectif ambitieux mais réalisable

Malgré la persistance de la maladie, la Côte d’Ivoire affiche une détermination sans faille à enrayer le fléau. L’objectif ambitieux d’éradiquer le paludisme d’ici 2030 est clairement affiché.

Des efforts considérables sont déployés par les autorités ivoiriennes, notamment à travers :

  • La distribution gratuite de moustiquaires imprégnées d’insecticide
  • La gratuité de la prise en charge des cas de paludisme
  • Le développement de la prise en charge communautaire
  • La sensibilisation des populations aux mesures de prévention

Des avancées notables

Ces efforts commencent à porter leurs fruits : le nombre de décès dus au paludisme a diminué de moitié en cinq ans.

L’engagement de tous les acteurs est crucial pour atteindre l’objectif d’éradication du paludisme d’ici 2030. Cela implique :

  • Les autorités sanitaires: poursuivre l’intensification des efforts de lutte contre la maladie
  • Les communautés: adopter les comportements préventifs et se faire soigner rapidement en cas de symptômes
  • Les chercheurs: développer de nouveaux outils de lutte contre le paludisme, tels que des vaccins et des traitements plus efficaces
  • Les partenaires internationaux: apporter un soutien financier et technique

En conclusion, la lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire est un combat de longue haleine qui nécessite une mobilisation collective. Si les défis restent importants, les progrès encourageants réalisés ces dernières années permettent d’envisager un avenir sans paludisme.

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