Les Championnats d’Afrique d’Athlétisme 2024, qui se sont déroulés à Douala au Cameroun du 21 au 26 juin 2024, se sont achevés sur une note mitigée pour le pays organisateur.
Sur le plan sportif, le Cameroun a terminé avant-avant-dernier du classement général, avec seulement 2 médailles d’or, 2 d’argent et 3 de bronze. Un bilan décevant pour un pays qui ambitionnait de figurer parmi les meilleures nations africaines.
Plusieurs facteurs ont contribué à cette contre-performance, dont :
- Un manque de préparation: Les athlètes camerounais ont souffert d’un manque de compétitions internationales et d’un encadrement technique insuffisant.
- Des problèmes d’organisation: La compétition a été marquée par des problèmes de logistique et de transport, ce qui a perturbé la préparation des athlètes.
- Des primes non versées: Les athlètes camerounais n’ont pas reçu leurs primes de participation à temps, ce qui a créé un climat de malaise au sein de la délégation nationale.
Malgré ces difficultés, certains athlètes camerounais ont brillé individuellement, à l’instar d’Emmanuel Eseme Alobwede, qui a remporté la médaille d’or du 100 mètres masculin.
Au-delà des résultats sportifs, l’organisation de ces championnats a également été critiquée. Des voix se sont élevées pour dénoncer le coût élevé de l’événement et le manque de retombées économiques pour le pays.
Le bilan des Championnats d’Afrique d’Athlétisme 2024 est donc en demi-teinte pour le Cameroun. Si la performance sportive n’a pas été à la hauteur des attentes, l’événement a néanmoins permis de mettre en lumière le potentiel athlétique du pays et de promouvoir l’athlétisme auprès du grand public.
Il est maintenant important pour les autorités camerounaises de tirer les leçons de cette expérience et de mettre en place des mesures concrètes pour améliorer la performance du pays dans les compétitions internationales d’athlétisme.
Quant à la remarque « Sans notre binskineur la hum on devrait rien avoir hein », il est important de rappeler que le succès d’une équipe ne repose pas sur un seul individu, mais sur le travail collectif et la synergie de tous ses membres.
Si le Cameroun souhaite progresser dans le domaine de l’athlétisme, il est indispensable de mettre en place un système d’encadrement performant, de favoriser la formation des jeunes athlètes et de leur offrir les meilleures conditions d’entraînement possibles.
Le talent est là, il n’attend qu’à être exploité.
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