Le 5 juillet, les citoyens iraniens exerceront à nouveau leur droit de vote pour choisir entre Massoud Pezeshkian, candidat associé aux idéaux réformistes, et Saïd Jalili, personnalité connue pour ses opinions ultraconservatrices. La nécessité d’un second tour de scrutin découle du fait qu’aucun des deux candidats n’a réussi à obtenir une majorité absolue au premier tour.
Le 29 juin, le ministère iranien de l’Intérieur a officiellement annoncé que Massoud Pezeshkian et Saïd Jalili avaient accédé avec succès au second tour de l’élection présidentielle. Cette confirmation intervient après le premier tour qui s’est déroulé la veille et n’a permis à aucun candidat d’obtenir une majorité absolue.
Attirant une partie considérable de la population électorale iranienne, Massoud Pezeshkian, un réformiste renommé reconnu pour sa position modérée et son plaidoyer en faveur d’une transformation progressiste, a recueilli un soutien pour son programme de réforme économique et sociale. A l’inverse, son principal rival, Saïd Jalili, ancien négociateur nucléaire et fervent ultraconservateur, prône une approche rigide donnant la priorité à la sécurité nationale et à la préservation des valeurs traditionnelles.
En raison de l’absence d’un candidat obtenant une majorité absolue, la nécessité d’un second tour crucial des élections a été déclarée par Mohsen Eslami, porte-parole du service électoral. Cette confrontation politique importante devrait avoir lieu le 5 juillet.
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