Un Nouveau Système de Gestion des Ressources Humaines de l’État Camerounais appélé Aigles
Le projet de mise en œuvre d’un nouveau système informatique de gestion des personnels de l’État et de la solde, initialement connu sous le nom de « Nouveau Sigipes II », a été rebaptisé « Aigles ». Ce changement de nom, officialisé lors de la septième session du Comité interministériel tenu le 13 juin dernier à Yaoundé, vise à marquer une rupture claire avec un précédent projet avorté et à souligner l’ambition d’un système moderne et performant.
Un nouveau nom pour un nouveau départ
Comme l’explique le site Stopblablacam, le choix du nom « Aigles » s’inscrit dans la volonté de se démarquer de l’échec du projet Sigipes II lancé en 2013. Ce dernier, visant à fusionner la gestion de la solde (Antilope) et la gestion des carrières (Sigipes I), n’avait pas abouti aux résultats escomptés.
Le nouveau projet, baptisé « Aigles », entend tirer les leçons du passé et s’envoler vers de nouveaux horizons en matière de gestion des ressources humaines de l’État camerounais.
Un projet en avance sur son calendrier
Malgré un changement de nom récent, le projet « Aigles » affiche une progression prometteuse. En effet, 13 des 14 modules composant le système ont déjà été testés avec succès ce mois-ci, couvrant des fonctionnalités essentielles telles que la gestion des retraites, de la paie, de l’archivage et bien d’autres. Le seul module restant à développer concerne la biométrie, un élément crucial pour le contrôle des présences effectives.
Le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, Joseph Lé, a réitéré l’urgence de finaliser le projet dans les meilleurs délais, soulignant l’objectif de rendre l’application opérationnelle lors de la célébration de la 29e édition de la Journée africaine de la fonction publique.
Vers une gestion des ressources humaines plus efficace et transparente
Le projet « Aigles », rebaptisé pour un nouveau départ, symbolise l’engagement du gouvernement camerounais à moderniser et à optimiser la gestion des ressources humaines de l’État. Une fois déployé, ce nouveau système devrait permettre une gestion plus efficace et transparente des carrières des fonctionnaires, contribuant ainsi à l’amélioration de la gouvernance et des services publics au Cameroun.
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